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14 juin 2010

BALADE URBAINE | LE TOURISME « STATUAIRE » A BRATISLAVA

Bref rappel - La statue, sa définition par wikipediaUne statue est une œuvre artistique en trois dimensions de taille moyenne à grande (la statue de la Liberté atteint 92 m de haut…) créée en général par la sculpture de la pierre ou la fonte de métal. »

La statue est un objet représentatif fort intéressant à intégrer en ville. Elle peut sans aucun doute être considérée comme l’objet inconditionnel du souvenir. Elle peut être perçue comme un point de repère, un lieu de rassemblement. Aujourd’hui, nous pouvons en trouver de tous les styles, du très représentatif à l’abstrait total : du David de Michel-Ange aux Nanas de Niki de Saint-Phalle. Elle peut servir également d’élément de « décoration » du paysage comme d’un élément structurant et valorisant une place. Son agencement ne peut donc pas être pris à la légère, afin de ne pas gêner les urbains dans leur déplacement quotidien (sans oublier les touristes qui flânent) ; tout ceci en permettant à l’objet d’être mis en valeur et d’être regardé.


Dans le contexte européanisé et disneylandarisé du centre historique de Bratislava, il m’a paru essentiel de vous parler du phénomène de la statue comme objet touristique majeur de la ville.
Tout d’abord, je tiens à préciser que Bratislava, sur ce sujet est « hors-norme » : il y en a partout ! En plus des statues basiques, nous retrouvons des tas et des tas de fresques et objets figuratifs incrustés dans les bâtiments. Au final, nous nous retrouvons dans un système urbain où la figuration se retrouve à chaque coin de rue, sur chaque mur. Je tiens à rappeler que beaucoup datent de l’ère communiste : nombreuses sont donc les représentations de l’homme travailleur, l’homme en plein effort physique… 40 ans de communismes ne laissent pas indemne.
Cliquez sur ce lien : compilation des statues slovaques.

Malgré les nombreux types de statues slovaques, je vais vous parler d’un style particulier : les "pseudo-contemporaines", un peu marrantes incitant à poser joint d’un "smile" en bouche et ainsi emporter dans notre appareil photo un souvenir de la ville.
Au-delà du centre historique surfait (même si nous pouvons encore trouver de la vielle pierre non touchée au détour des rues les plus cachées), nous trouvons en complément une série de statues servant d’attrait touristique complet : la pause dans ces cas-là est essentielle, voir inévitable !

C’est un autre genre que le « Manneken Pis » de Bruxelles, mais ça a son charme. Mise à part la statue de Napoléon, la majorité n’ont pas une réelle symbolique, mais sont surtout là pour amuser la galerie, à défaut de regarder un peu plus en l’air l’ensemble des bâtiments historiques.

Pour revenir à la statue de Napoléon, elle peut être perçue comme une étrangeté ici. En effet, elle se trouve devant l’ambassade de France, qui elle-même se trouve sur une des principales places de la ville. Pointe d’humour nous représentant, homme vaillant cherchant la domination ? Afin de renforcer cette idée, je tiens à préciser qu’au début des années 1800, Napoléon a fait sauté le château de Devin (15 km plus loin) à la frontière slovaque-autrichienne. Pourquoi un tel hommage ? Et pourtant… Aujourd’hui le touriste se jette littéralement dessus et nous le retrouvons sur de nombreuses cartes postales.

Justement, dans un centre historique, ce n’est pas les bâtiments dont nous devons nous rappeler principalement ? Ici, l’impression qu’il en ressort : c’est la photo souvenir prise en compagnie d’une de ces « très belles » statues qui nous marqueront sans doute plus…

Ici, se faire prendre en photo avec ça, c’est tout comme avoir sa photo avec Mickey. Lorsque vous voyez un attroupement de personnes autour de ceci, c’est qu’ils sont en train de faire la queue ! Ils ne manquent plus que la distribution d’un ticket et quelques mécaniques et là, nous sommes parés pour un grand tour de manège…

Afin de vous faire profiter de tout ça, je me suis expérimentée dans la photographie touristique, accompagnée biensûr des "Bratislaboys de fer" comme je les appelle. Voici les pauses classiques !



Écrit par : Charline S.

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