27 mars 2011

VIS[LE] VOYAGE | TOWER BRIDGE

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Lieu : Londres
Année : 1886-1894
Architectes : Horace Jones & John Wolfe-Barry

Ce pont de style néogothique compte parmi les emblèmes les plus remarquables de Londres. Les deux tours qui mesurent 66m de haut sont construites en acier et recouvertes de pierre. A l’intérieur, un système hydraulique permettrait de soulever les deux tabliers du pont, pesant chacun 1100 tonnes, jusqu’à cinquante fois par jour.

L'explorateur : Marine C.

26 mars 2011

BALADE URBAINE | SULINA, ENTRE TERRE ET EAU : UN DECORS IMPROBABLE A LA POINTE DE L'EUROPE

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Cette fois-ci, ce n'est pas vraiment une balade urbaine comme les autres, autour d'un thème particulier sur une ville bien connue (Berlin et Bratislava). J'ai fais le choix de vous présenter une "ville" se trouvant au fin fond de la Roumanie : Sulina. D'ailleurs, j'ai commencé à vous en parler dans mon article précédent sur les villes rétrécissantes. Étant donné que c'est mon dernier voyage en date, réalisé en Mars 2011, dans le cadre de mes études en architecture, ce sera une sorte de récit de voyage. J'ai envie de vous partager ce que j'ai vu, et les richesses cachées que nous pouvons trouver un peu partout en Europe.
 
Ce voyage peut être réellement associé à une démarche de "Slow Tourisme". Je vous le dis, pour y aller en hiver, il faut le vouloir ! Mais cette lenteur d'accès fait toute la particularité de ce voyage-découverte d'un territoire inconnu. 4h de bus pour faire Bucarest-Tulcea ou 6h en train, puis 1h30 à plus de 4h, selon le type de navette et le temps pour faire Tulcea-Sulina. En tout, plus de 8h, sachant que je n'intègre pas dans tout ça, le voyage à Paris pour prendre l'avion, les transports en commun...
Oui, je peux le dire, ce n'est pas très sexy pour aller à la mer, mais ça en valait la peine !

Au-delà du voyage long, du froid et de la neige, je n'ai pas été déçu du voyage pour arriver dans cette petite ville isolée, avec son architecture particulière, son mode de vie au rythme du delta du Danube, et des paysages à m'en couper le souffle tellement que mon émerveillement était à son maximum ! 
L'histoire a fait que Sulina (même si je n'en avais jamais entendu parlé avant Novembre 2010 et je pense que c'est la même chose pour vous chers lecteurs) est ce charme très spécial. En plus d'avoir été une ville cosmopolite, entre terre et mer, elle a été pendant presque un siècle, le siège de la commission européenne du Danube : première union internationale européenne sur les échanges commerciaux ( pour dire que ce n'est pas rien!) L'occupation des turcs, des russes, des roumains, le communisme... Chacun a laissé ses traces, des souvenirs. Aujourd'hui, elle se trouve sur un territoire classé au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1992. Mais le problème, la question de l'homme, qui a tout une culture n'a pas été pris en compte, ce qui menace en partie leur occupation aujourd'hui dans le delta et leur survis.

Je ne vais pas vous en dire plus, je vous laisse aux photographies qui seront beaucoup plus expressives que mes récits.

23 mars 2011

VIS[LE] VOYAGE | MOCAK : UNE RECONVERSION MADE IN POLAND

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Lieu : Krakow [ Pologne]
Année : 2010
Architecte : Claudio Nardi et Leonardo Maria Proli

Le MOCAK est le nouveau musée d’art contemporain de Krakow, inauguré le 16 novembre 2010. Il a été dessiné par les architectes italiens Claudio Nardi et Leonardo Maria Proli.
Cette intervention se situe dans le quartier Zablidie, ancien ghetto juif, reconvertie en zone industrielle. Le musée est implanté sur le site de l'ancienne usine Schindler, dont le nom vous dit sûrement quelque chose… C’est en effet ici et dans d’autre quartiers de la ville qu’ont été tournée des scènes du film « la liste de Schindler », de Steven Spielberg, sorti en 1993.
Une partie de l’ancien édifice industriel est encore présent, marquée notamment par les sheds en toiture. Les architectes ont souhaités créer un espace « fluide », dialoguant entre mémoire et avenir. Le parcours débute en longeant un mur en ciment brut de 10m de haut, puis on déambule entre des pavillons avant de rentrer dans le musée. On rentre dans un édifice moderne et transparent, en béton, acier et verre, c’est un grand volume intégrant l’existant et de nouveaux pavillons. 
Les polonais sont fiers de ce nouveau musée, qui respecte un lieu de mémoire collective, tout en se tournant vers d’autres perspectives. 

L'explorateur : Aurore B.

15 mars 2011

SECRETS DES VILLES | RETRECISSEMENT VS. DEVELOPPEMENT : QUELLES TRACES POUR QUEL AVENIR ?

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Revenant tout juste d'un périple au fin fond de la Roumanie, et travaillant actuellement sur les villes rétrécissantes ("shrinking cities" of course et notamment sur Sulina, petite ville roumaine à l'embouchure du delta du Danube), j'ai ressenti le besoin de vous parler aujourd'hui de l'avenir de nos villes.


Il faut donc imaginer les villes comme des organismes vivants : elle naissent, elles grandissent et parfois meurent. Elles peuvent donner l'impression de se développer au rythme des battements d'un cœur... Et je peux encore donner beaucoup d'images de ce type. En tout cas, tout ceci pour au final,vous parler de deux phénomènes ancestraux : leur rétrécissement et leur développement. Aujourd'hui, nous pouvons supposer qu'ils ont été "accentué"/"accéléré" avec le phénomène de la "mondialisation".
Ces mêmes phénomènes laissent également des traces sur notre territoire et racontent des histoires sur nos vies, et c'est ce qui va m'intéresser plus particulièrement ici.

Ces deux phénomènes se perçoivent, pour faire simple, autour de 3 facteurs : l'économie (enrichissement ou non),  la population (accroissement ou non, les différents indices de renouvellement de la population...) et pour finir les transformations du territoire (développement, étalement, densification ou abandon voir disparition...). Il y a bien sûr un tas d'autres facteurs, mais il me semble (diverses lectures à l'appui) que ce sont les principaux à retenir.

A l'heure où la question de la patrimonialisation de notre environnement est au cœur de nos débats contemporains, les évolutions actuelles de nos villes requestionnent complètement cette notion.


12 mars 2011

SECRETS DES VILLES | LA CITE INTERNATIONALE DE LYON : Regard Critique

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Ce projet se situe au Nord de l’agglomération, en bordure du Rhône, dans l’arc des fleuves évoqués dans le schéma directeur « Lyon 2010 ».
IDENTITÉ

Ce projet est devenu un symbole pour Lyon, aussi bien au niveau régional qu’international. La brique de terre cuite rouge utilisée pour le traitement de toutes les façades donne une unité à l’ensemble et est très caractéristique de ce projet. De plus les silhouettes terminées par une demi voûte, visibles depuis l’entrée Nord de Lyon sont facilement reconnaissables.

ESPACES PUBLICS

Le principe même du projet implique une forte manifestation du lieu public : la rue intérieure. Elle est partiellement couverte et les bâtiments se répartissent de chaque coté. Elle se termine à l’Est par une grande place devant un bâtiment public (l’amphithéâtre) et à l’ouest par un jardin à l’échelle du quartier. Ce projet permet aussi de désenclaver le parc d’agglomération « La Tête d’Or » et les berges du Rhône afin de continuer une promenade verte.

7 mars 2011

HISTOIRE D'ARCHITECTURE | CONSTRUIRE EN DECHET

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« Ma maison est en carton, pirouette cacahouète, ma maison est en carton, mes escaliers sont en papier » Et pourquoi pas en déchets tant qu’on y est ?
Décryptage d’une utopie architecturale…

SE POSE TOUT D'ABORD LA QUESTION : QU'EST-CE QU'UN DÉCHET ? EST-IL UNE FATALITÉ ? UN ACCIDENTE DE PARCOURS ? 
Le déchet se rattache au mot déchoir, à la chute : cadere (tomber), soit la décadence, la séparation et l’éloignement. L’objet devient déchet à partir du moment où l’on s’en débarrasse. On l’abandonne, il n’est plus notre propriété. Est en effet considéré comme déchet « tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien que son détenteur destine à l’abandon ». Autrement dit, tout élément qui est abandonné est un déchet. Ce n’est pas pour autant que cet élément est inutilisable : le déchet de l’un n’est pas nécessairement le déchet de l’autre.
Le déchet est logiquement la fin du processus de vie d’un objet. Un objet a des propriétés qui sont définies par l’ensemble de sa chaîne de production. Il est conçu et produit dans le but d’un usage futur particulier. Une fois le temps de consommation terminé, l’objet devient un reste non désiré. Son fonctionnement se fait en cycle ouvert, source de gaspillage et de pollution.

On sait aujourd’hui que les ressources de notre planète ne sont pas inépuisables, il devient nécessaire de penser à la pérennité ou non des objets produits, ainsi qu’à leurs fins de vie. Peut-il resservir ? Est-il recyclable ? Peut-on le démonter pour se resservir de certaines parties ?
Le secteur du bâtiment consomme et gaspille beaucoup : 343 millions de tonnes de rebus par ans en France. 


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