|
Maquette du projet sur le site operndorf-afrika |
BRÈVE INTRODUCTIVE
Après mon premier article
DESSUS DES VILLES | Ouagadougou et quelques références (
1-
2), je continue mon exploration de l’Afrique et plus précisément, du
Burkina Faso. Aujourd'hui, je vais vous parler de Françis Kéré et de son projet de
Village-Opéra au Burkina Faso.
Avant d'aller au Burkina, il ne me semblait pas connaître cet architecte. Je me trompais : juste avant de partir là-bas, j'avais lu un petit article sur ce projet dans la revue Ecologik n°23. Et j'avais vu d'autres images également. Ce n'est pas son nom qui m'a marqué au final, mais son architecture innovante et mettant à sa vraie valeur l'architecture de terre. En allant sur le site du Village-Opéra, c'est effectivement ça qui m'a sauté aux yeux !
Francis Kéré, est un burkinabé qui est parti faire ses études d'architecture en Allemagne. Il y est toujours installé. Il a monté son agence connu maintenant à l'international et a remporté plusieurs prix d'architecture.
SA VISION DE L'ARCHITECTURE...
Françis Kéré a des sujets de prédilections comme le logement et le développement urbain, les enjeux climatiques et des réponses avantageuses, l’exploitation durable des matériaux et dès qu’il le peut, il essaye d’intégrer la main d’œuvre et les techniques de constructions locales.
D’ailleurs sa devise est « l’aide à l'auto-assistance. Seuls ceux qui prennent part aux processus de développement sera en mesure d'apprécier leurs résultats, de continuer, et pour les sauver. »
Il a réalisé depuis plusieurs écoles, des espaces culturels (musée, opéra, etc.) ou des bureaux, comme des parcs. L'une de ces dernières réalisations est
le centre de l'architecture en terre à Mopti (Mali).
|
Centre de l'architecture en terre à Mopti |
Son architecture est reconnaissable : l’utilisation de la brique de terre, des volumes simples, des systèmes de toitures adaptés au climat, des couleurs vives pour les ouvertures (vert, jaune). Il offre une manière contemporaine et innovante d’exploiter le matériau « terre ». En général, la terre est vue comme peu pérenne, fragile, se dégradant rapidement et ne représentant pas la richesse et de la stabilité.