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2 décembre 2012

DESSUS DES VILLES | ATHENES

Vue aérienne de la Ville (google maps)
Théâtre antique d’Athènes et vue sur la ville (Photo personnelle 2003)
REPÈRES :

+  Lieu : Athènes, Grêce
+  Population : 745 514 hab (2001), environ 3.76 million pour l’agglomération
+  Densité : 19 619hab/km²
+  Superficie : 3 800 ha soit 38km²
+  Altitude : 170m
+  Mer : Mer Egée
+  Gentité : Athénien(ne)

DESCRIPTIF :

Athènes se situe sur la plaine de l’Attique qui est entourée de montagnes. A l’ouest se trouve le mont Egialée, au nord le mont Parnès, et à l’est le mont Hymette. Mais c’est aussi une région de bord de mer avec le golf sardonique au sud-ouest. En raison de ces barrières géographiques, la ville ne peut guère s’étendre plus qu’elle ne l’est aujourd’hui, et l’accroissement de la population se fait surtout par la densification des zones déjà occupées.

La région est occupée par l’homme depuis plusieurs millénaires notamment sur l’Acropole (la colline la plus connue pour ses monuments grecs).

Carte ancienne (http://www.carto-mondo.fr)
Athènes était une des cités grecques les plus influentes pendant le 1er millénaire avant J.-C. Elle a atteint son apogée au 5ème siècle avant J.-C., et fut alors considérée comme la capitale du monde grec.
Sous le règne de l’empire romain, Athènes conserva sa renommée même si elle perdit son rôle politique. En effet, les Romains, séduit par le raffinement des mœurs, s’inspirèrent de l’architecture grecque tout en continuant d’embellir la ville grâce à leur génie en matière d’urbanisme.
Cependant sous l’empire byzantin, Athènes commença à décliner, pour devenir une ville provinciale. Durant le Moyen-Age elle fut conquise par une pléthore de royaumes dont les francs. Finalement en 1456, elle tomba sous la domination Ottoman.

Le Parthénon (Photo personnelle 2003)
Durant une guerre menée par les vénitiens pour reprendre la ville, une bombe tomba sur le Parthénon (temple sur l’Agora) qui servait à l’époque de poudrière ! Le temple fut presque entièrement détruit. C’est pendant cette période qu’Athènes déclina fortement. Par la suite, des quartiers entiers ont été détruits entre le 17ème et le 18ème siècle, à cause de guerres intestines visant à l’indépendance.

Vue de l’Acropole depuis une autre colline (Photo personnelle 2003)
La guerre d’indépendance de 1821 à 1833 permit de libérer Athènes des Ottomans et elle fut proclamée capitale du royaume de Grèce. Des architectes de toutes l’Europe sont venus pour reconstruire les quartiers entièrement détruits. Athènes reprit alors sont essor pour atteindre son évolution actuelle. Ce fut un véritable champ de possibilité et une ville-nouvelle vu le jour. Le style néoclassique domina surtout autour des places Omonia et Syndagma. Ces places sont aujourd’hui des centres névralgiques de la ville et la plupart des musées sont situés dans ce secteur.

Vue de la ville vers le nord (Photo personnelle 2003)
Les quartiers anciens de Plaka (au pied de l’accropole) Kolonaki, Monastiraki et Extartria constituent le centre ville contemporain. Les parties modernes sont pour la plupart en béton, les habitants ont même surnommé Athènes : « la ville de ciment ».
Cependant les travaux liés au JO de 2004 donnèrent à la ville l’occasion de faire peau neuve. Longtemps associées à la pollution et aux embouteillages, la ville est aujourd’hui beaucoup plus verte et attrayante. On peut résumer ces aménagement par : l’amélioration des transports publiques ; la réfection des espaces verts et des places ; et la création d’une promenade piétonne (la plus longue d’Europe) reliant les plus grands sites archéologiques (et donc touristiques) de la ville.


Écrit par : Marine C.
Photographies : Marine C. 2003

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Athènes
http://www.linternaute.com/voyage/grece/athenes/
http://www.lonelyplanet.fr
http://www.routard.com


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