Je suis sûre que parmi vous, certains ce sont déjà essayés à reconstituer l’appartement de vos héros télés dans votre tête!
L'architecte espagnol Inaki Aliste Lizarralde s'est amusé à le faire en redessinant les plans des maisons et des appartements des personnages des séries TV et films connus. Ces plans sont fais à la main, colorés aux crayons, ce qui nous laissent dans ces univers imaginaires.
Même si c'est ludique et sympa de voir à quoi peuvent ressembler ces logements fictifs, ce n'est pas pour autant que ces plans reflètent l'image de ce qu'est : un bon projet d'architecture... Et j'espère que dans la vraie vie, personne ne réalise ce genre de monstruosité...
Je m'explique...
- Certains appartements ont peu de fenêtre (voire pas du tout). Qui peut bien vouloir vivre sans lumière ?
- Au nombre d'angles produits, c'est à se demander à quoi peut bien ressembler la façade de l'immeuble dans lequel l'appartement se trouve... techniquement faisable ? Ça risque d'être sacrément chiant pour les constructeurs...
- Il y a beaucoup de couloirs, parfois qui se termine en cul de sac, ou encore nous pouvons même voir des pièces mystères...
+ Lieu : Grenoble, Musée de l'Ancien Évêché [France] + Année : réalisation aux milieux des années 2000 (approximation) + Prise de vue : Mars 2013
Creux dans le sol, anneaux au mur, ces drôles de portes-vélo m'ont interpellé dans la cours du musée de l’Ancien Évêché à Grenoble. Leur forme est discrète et s'intègre plutôt bien au lieu, évitant que l'espace possède de gros portes-vélo en métal, peu esthétique. Une idée à prendre.
Entre architecture, aire de jeu et art, … l’œuvre de Tomás Saraceno(architecte argentin) n’est pas facile à catégoriser, ni à ranger ! La toile organique de 1 200m² attise les réflexes sensoriels des passagers et les plonge dans une expérience ondoyante unique.
L’œuvre était visible jusqu’en février dernier au HangarBicocca de Milan.
La commémoration de la tragédie du 11 septembre 2001 est très
souvent associée au site où les tours jumelles s’élançaient vers le ciel. Ceci grâce
au concours international d’architecture qui a décerné le premier prix à la création de
Michael Arad et Peter Walker, « Reflecting Absence ».
Aujourd'hui disparu, le quartier Kowloon Walled City à Hong Kong (connu également sous le nom de la Citadelle de Kowloon) a été le quartier plus dense du mondejusqu'à la fin des années 1980.
Pour vous donner une idée, il y avait plus de 50 000 habitant sur 0,026 km², soit une moyenne de 1 923 076 habitant au km² !
UNE HISTOIRE ATYPIQUE POUR UN SI PETIT TERRITOIRE
Initialement, Walled City étaitune petite forteresse protégée par des remparts et entourée par le village de Kowloon. Lorsque les Anglais ont occupé la région de Hong Kong à la fin du XIXème siècle, cette enclave abritant à l'époque 700 personnes s'est retrouvée être la seule partie laissée aux chinois. Elle devaient pouvoir garder des troupes suite à l'accord établi entre les deux pays. Cependant, cette situation ne dura qu'un an, les Anglais décidèrent d'envahir cet ultime quartier non conquis qu'ils retrouvèrent au final déserter.
Le quartier a été occupé par les troupes anglaises jusqu'à la seconde guerre mondiale, période où les Japonais ont envahi la région et le quartier. A ce moment là, la forteresse a connu son premier changement de visage par la destruction de ses murs d’enceinte. Lors de la capitulation en 1945, le quartier a été de nouveau abandonné.
Après la guerre, Walled City a été occupé par des squatteurs et des membres des triades pour devenir le paradis de toutes activités illégales (ex.: prostitution, trafic de drogue, etc.). Alors que jusque là, la question de la propriété du lieu ne s'était jamais posée entre Chinois et Anglais, aucun des deux pays n'a voulu reconnaître sa responsabilité et son autorité sur le lieu.
Peu à dire, mais il suffit de regarder... Voici les photographies surprenantes qui tournent en ce moment sur la toile : celles du chantier titanesque de la construction du métro de de New-York. Lancé en 2007, il est prévu l'inauguration du métro en 2022... 100 ans après le premier tracé imaginé !
Ce type d'infrastructures est essentiel pour permettre d'améliorer les échanges entre les différents quartiers d'une ville par exemple. Le métro offrel'avantage d'être invisible contrairement au tramway. Mais le sol de la ville se transforme en véritable gruyère par les longues galeries construites.
Je ne suis pas experte, mais en tout ce type de chantier me parait très complexe et impressionnant.
Les photographies ont été réalisé Patrick Cashin, pour le Metropolitan Transportation Authority.
L’objectif de ce concours est d’inviter les participants à regarder ces pratiques insolites de la rue et de nous partager leur découvertes les plus folles, que la photographie soit prise au pied de votre immeuble, pendant un voyage en France ou à l'étranger. Nous pouvons apprendre beaucoup de ces pays lointains. Les habitants peuvent avoir leurs propres modes d'occuper l'espace public, souvent uniques et insolites.
Les participants verront leur photographie exposée le Samedi 4 Mai 2013 à Lyon dans le cadre de l'anniversaire du collectif. Ce sera l'occasion de remettre les prix autour d'un évènement festif.
Les 3 gagnants (1 vote public / 2 votes jury) remporteront la revue spécial Vis[LE]-re[vue] que nous éditons tous les ans pour cette occasion.
Les dates à retenir...
- Mercredi 13 Mars 2013 : Lancement du concours - Dimanche 7 Avril 2013 : date limite d’envoi des candidatures à minuit
- Lundi 8 Avril 2013 : Début des votes internet
- Dimanche 28 Avril 2013: clôture des votes internet
- Samedi 4 Mai 2013 : exposition in situ et remise des prix à Lyon dans le cadre des 3 ans de Vis[LE]
Pour connaître l'ensemble durèglementdu concours, c'estici.
A vous de jouer !!! Nous attendons avec impatience vos clichés. L’ensemble de l’équipe deVis[LE] Aurore B., Charline S., Laure B., Marine C., Hugo B. et Raphael B.
+ Maître d'oeuvre : Jean Bocabeille et Ignacio Prego (BP Architectures, membres du collectif Plan01) + EVP BET Structure + MTC BET Fluides + DAL économiste
+ Maîtrise d'ouvrage : La Mairie de Paris + DFPE + DPA
Quant j’étais à Milan, j’ai eu
l’occasion de tomber sur ces animaux surprenants : un troupeau d’escargots
roses géants ! Quelques mois plus tard, je les ai revus dans le centre de
la ville, lentement mais sûrement, ils avaient bougés !
Ils avaient de quoi
intriguer et questionner. L’escargot nous dit-il de ralentir dans nos vies sans cesse
pressées ? Peut-être, en tout cas, Je les ai trouvé divertissants, comme
une variante imprévue dans le quotidien.
Je découvre aujourd'hui les auteurs des ces animaux, un groupes de six artistes : 4 italiens, 1 français et 1 belges Renzo
Nucara, Marco Veronese, Alex Angi, Carlo Rizzetti, Kicco et William Sweetlove. Crée
en 1993, ce groupe se prénomme « Cracking Art Group », du nom du
procédé chimique permettant de transformer des matériaux organiques en
matériaux synthétiques, en cassant (« cracking ») les molécules. Leurs
travaux utilisent des matériaux issus du pétrole et du plastique, pour se situer
dans leur siècle : « l’age d’or du plastique », et dans un
système de production « industrielle » (pas un seul objet unique). Le
message transmis est cette dualité entre le naturel et l’artificiel, dans un
monde en danger.
Pour façonner ces êtres de
plastiques, les artistes utilisent un procédé sur mesure avec des moules et une
cuisson à 200 C°. Les œuvres seront ensuite installées, puis pour certaines
déménagées pour d’autres expositions, ou alors recyclés et refondues pour se
métamorphoser en un autre animal.
Pendant une balade au parc de la Tête d’Or à Lyon, je tombe
sur une exposition intitulée « carrot city, expériences internationales
d’agriculture urbaine », impossible de ne pas aller jeter un coup d’œil.
Installés dans l’orangerais, des
panneaux présentent des projets visionnaires et durables en matière de
production alimentaire dans la ville.
Ces projets interrogent notre
système de production alimentaire actuel. Dans une conception traditionnelle et
historique de la ville, les activités agricoles sont hors des villes. Mais est-il
logique que le lait venant des Alpes soit conditionné en l’Allemagne avant
d’arriver dans mon supermarché situé à Lyon? Pourquoi les fruits
viennent-ils d’Espagne ? Quel impact cela a-t-il?
Nos modes de production-consommation ont une
influence sur l’aménagement urbain. Un aliment parcourt en moyenne 2400 à 4800 km entre
son lieu de production et son lieu de consommation. L’agriculture intensive a éloigné les sites
de consommation des lieux de production. Ces derniers sont de plus en plus grands, ce qui nécessite de l'espace et des infrastructures
pour le transport et le stockage. La production en elle-même a changé : on
conçoit des fruits et des légumes standardisés et transportables. Des
catastrophes, comme celles des concombres, de la vaches folles, ou plus récemment de la viande de cheval, posent
quelques questions : l’échelle productive est-elle démesurée ?
Augmenter le nombre de normes nous met-il en sécurité ? Comment avoir confiance dans ce que nous mangeons?
Voici un petit court métrage ludique, qui montre l'évolution d'une petite entreprise agricole familiale, en une entreprise industrielle:
Dans ce contexte, il semble que
les citadins soient de plus en plus sensibles à la qualité et à la provenance
de leurs produits. Je pense par exemple au développement des AMAP, Association
pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (testé et approuvé), qui
fournissent des paniers de produits locaux une fois par semaine. Un circuit
court qui convient au producteur et au consommateur : des aliments sains
et locaux, sans intermédiaire, le maintien d’espaces agricoles périurbains, et
une meilleurs stabilités financière pour le producteur.
Vous avez peut-être aussi entendu parler des "locavore" avec l'émission sur france 5 "200 km à la ronde". Les locavores sont tout simplement des personnes qui ont choisi de manger local (provenance maximum: 200 km) et de saison.
L’exposition Carrot City propose
des projets qui introduisent la production agricole au sein même des villes. Dès lors, comment
faire cohabiter un écosystème avec l’activité humaine en ville ?
Comme on a pu le voir avec les
jardins sur toits, la ville, bien qu’elle soit dense, possède des espaces
inutilisés, notamment sur les toits. Chaque projet utilise le potentiel d’un
site, créant un urbanisme alternatif. L’exposition est composée de divers
projets groupés en 5 catégories : ville, communauté et savoir,
logements, toits et composants. Je vais développer quelques exemples de villes, de
toits et de logements. Pour voir tous les projets, rendez-vous sur le site de l’exposition
(lien en bas de l’article).
Couleurs acidulées et matières variées, au bord d'une route :
à quoi est-ce que je peux bien servir ?
A vous de trouver l'usage du bâtiment, son nom si il en à un, le lieu de sa construction, et son architecte.
Vous voulez des indices ?
n°1 : Si vous zoomez sur la photo, certains détails peuvent vous mettre sur la piste...
n°2 : Ça se trouve dans l'un des quartiers célèbres de notre chère Capitale n°3 : Ça concerne l'enfance... (07/03/2012) n°4 :Le nom du bâtiment et le nom de sa rue vous fera penser à une grande marque de surgelés (10/03/2012)
Les publicités ci-dessous, sont sorties en 2006 pour Sony Bravia un model de télévision haute-définition. Elles avaient à l'époque marqué les esprits. Elles ont été conçues comme des oeuvre d'art. D'ailleurs, je me souviens que pour la biennale d'Art Contemporain de Lyon en 2007, la première publicité était présentée dans une des salles du Musée d'Art Contemporain. Cela devrait vous rappeler des souvenirs!!!