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Les villes sont en «crise». La
mobilité a bouleversé les échelles. Tout le monde ou presque a adopté un mode
de vie commun (le mode de vie urbain), utilise les NTIC modifiant alors
l’espace-temps.
Cependant, les associations et
les agences d’architectes se multiplient et proposent un mode de vie plus lent
: en proposant des espaces dédiés à la marche à pied, au vélo, au repos ...
L’utilisation du vélo apparaît
comme une façon de se déplacer économique, écologique et qui permet aussi de
profiter du paysage urbain des villes. Les métropoles se sont toutes lancées
dans le développement de pistes cyclables et de la mise à disposition de vélos.
L’agence fondée par Jan Gehl fait
parti de ces agences qui souhaitent mettre au cœur des villes une mobilité
durable et une qualité de l’espace urbain.
COMMENT
CES NOUVELLES FAÇONS DE SE DÉPLACER ET D’HABITER LA VILLE S'INSÈRENT-ELLES DANS
NOS MÉTROPOLES ?
L’agence danoise Gehl architects se présente sous l’étiquette de «consultant en
qualité urbaine». Et cela reflète bien son attitude face au projet. L’agence
explore de manière la plus précise possible la façon dont sont utilisés les
espaces publics par les usagers. Elle intervient dans divers domaines : master
plan ; stratégie urbaine ; maîtrise d’oeuvre d’espace public.
Son originalité réside dans son travail de recherche (développement de leur propre méthode d’analyse holistique...), dans la publication de livres et de films dont le plus connu est «The human scale».
Afin d'expliciter mon propos, je vais dès à présent vous présenter deux de leurs projets les plus connus.
Son originalité réside dans son travail de recherche (développement de leur propre méthode d’analyse holistique...), dans la publication de livres et de films dont le plus connu est «The human scale».
Afin d'expliciter mon propos, je vais dès à présent vous présenter deux de leurs projets les plus connus.
L’EXPÉRIENCE DE NEW-YORK
Le projet lancé par la
municipalité de New York vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre,
augmenter le nombre de cyclistes dans la ville et rendre des espaces aux
piétons. Ces espaces publics se trouvent essentiellement à le long de Broadway boulevard : Times
Square, Madison Square, Union Square ...
L'agence a proposé une séparation des usages sur la voirie et la mise en place de pistes cyclables par une simple peinture au sol, les dissociant de la route et des automobilistes. Le succès a été rapide car le nombre de cyclistes a triplé depuis 2000 et les espaces réinvestis.
L'agence a proposé une séparation des usages sur la voirie et la mise en place de pistes cyclables par une simple peinture au sol, les dissociant de la route et des automobilistes. Le succès a été rapide car le nombre de cyclistes a triplé depuis 2000 et les espaces réinvestis.
Pour plus de détails, regardez ici
(via)
L’EXPÉRIENCE DE COPENHAGUE
Cette ville représente un modèle
pour les déplacements doux. 30% des déplacements se font en vélo.
L’agence est à l’origine du Strøget
: centre de
Copenhague devenu piéton sous l’impulsion de Jan Gehl. Dans ses propositions, elle s'est appuyé sur le «hardware» et le «software» : aspect technique, physique ; aspect comportemental, social.
«Quand nous devons organiser des rues, nous tenons compte du fait que piétons, cyclistes, transports publics, livraisons... doivent cohabiter dans ce seul et même lieu public. Il s’agit alors de rééquilibrer l’espace disponible pour chacune de ces activités. Souvent, la place des voitures est trop importante.» Helle Soholt, architecte et associée de l’agence.
«Quand nous devons organiser des rues, nous tenons compte du fait que piétons, cyclistes, transports publics, livraisons... doivent cohabiter dans ce seul et même lieu public. Il s’agit alors de rééquilibrer l’espace disponible pour chacune de ces activités. Souvent, la place des voitures est trop importante.» Helle Soholt, architecte et associée de l’agence.
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UN PREMIER BILAN ? DES PISTES CYCLABLES INÉGALES
Les pistes cyclables se sont nettement développées
dans toutes les métropoles. Cependant, elles ne sont pas toutes égales d’un
point de vu sécurité. À Copenhague, les pistes sont légèrement surélevées par
rapport à la chaussée et séparées des trottoirs, protégeant les cyclistes des automobilistes et même des piétons. Alors qu’à Paris, les usagers
se retrouvent souvent directement sur la chaussée après avoir extrait leur
vélib’.
Pour que la mise en place des vélos dans les métropoles réussisse, elle doit être
accompagnée d’une réflexion importante sur la question de la sécurité.
Pour en savoir plus :
Lisez l'ouvrage Pour des villes à échelle humaine de Jan Gehl paru en 2012
Écrit par : Etienne R.
Sources :
http://www.gehlarchitects.com/
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