Cet
été, vous optez pour un bungalow, une caravane ou une tente ? Et si vous emmeniez
votre maison en vacances ??
Peut-on
faire comme l’escargot ou la tortue ? Presque, grâce aux habitats mobiles
de loisirs.
L’architecture
nomade existe depuis longtemps, comme mode de vie de peuples qui migrent selon
les saisons ou les menaces sociales. L’architecture mobile dédiée aux loisirs elle
existe depuis les années 20 avec les premières caravanes, et s’est développée à
partir des premiers congés payés, en 1936. Un engouement qui bas son plein dans
les années 60 avec 100 000 caravanes vendues par an !
Des architectes se sont penchés sur le sujet, pour sortir de la classique caravane, par exemple Jean-Louis Lotiron et Pernette Perriand avec un concept de « caravane fleur », en 1967. L’éphémère et la mobilité sont alors des choses nouvelles dans le domaine architectural, possibles grâce de nouveaux matériaux : matériaux de synthèse, tissus de nylon, carton renforcé, structure en nid d’abeille, …
Des architectes se sont penchés sur le sujet, pour sortir de la classique caravane, par exemple Jean-Louis Lotiron et Pernette Perriand avec un concept de « caravane fleur », en 1967. L’éphémère et la mobilité sont alors des choses nouvelles dans le domaine architectural, possibles grâce de nouveaux matériaux : matériaux de synthèse, tissus de nylon, carton renforcé, structure en nid d’abeille, …
Un
exemple plus fou : la maison de vacances volantes, de Guy Rottier (1964)
Il a
crée d’autres maisons de vacances :
- la
maison éolienne (ou le vent au service de l’inutile) : c’est une maison
flottante qui tourne sous l’action du vent. Une ancre au centre l’empêche de
dériver.
- la maison à géométrie variable (1983) : une maison « accordéon », avec un noyau central résistant aux intempéries et des extensions en matériaux périssables et économiques (carton, plastique, tissus,…)
Mais
peut-on vraiment parler d’architecture ? Je pense que oui, car bien que
l’échelle soit réduite, l’exercice reste architectural : le but est de
faire une mini maison, transportable.
Et
comment sont les caravanes d’aujourd’hui ? Qu’attend-t-on d’un abris de vacances ?
Avec
le camping, on cherche le dépaysement, une proximité avec la nature, de l’autonomie,
un minimum de confort et de la liberté. Et qui dit vacances, dit mobilité,
voyage et transport. Il faut donc quelque chose à la fois petit et flexible pour
le transport et assez grand pour être habitable. Des contraintes qui boostent
la créativité : « une petite architecture qui doit faire le
maximum », comme le slogan du concours « mini maousse ».
projet lauréat de "Minimaousse" en 2006, "pièces mobiles à mobile urbain" |
L’été
est l’occasion de créer en s’amusant. On plie, on déplie, on construit. Le
temps des vacances permet une rupture du rythme de vie et des habitudes. Ce
côté éphémère permet une liberté d’expérimentation. Mais trêve de bavardage,
voici pleins d’exemples insolites et astucieux :
triangulé: « Y-Bio » en métal, bois et tissous, d'Alix Shelest et Archinoma |
modulable: une tente composée de plusieurs tentes pour un camping communautaire, création de "Logos" |
extensible: 252°, Stéphanie Bellanger |
waterproof : « snail shell » (coquille d’escargot), de N55 |
mouvant: « walking house », N55 |
écologique: Rolling Stone, de Nice Architects, une bulle en miroir qui se fond dans le paysage |
Sources :
http://minimaousse-v3.citechaillot.fr/
http://minimaousse-v3.citechaillot.fr/
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