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Les transports aériens sont une
composante récurrente des villes imaginaires et futuristes crées au cinéma. Ces
villes sont souvent représentées comme denses et verticales, fondées sur la
vitesse et la mobilité. On y retrouve des transports innovants, nombre de
véhicules volants, et parfois même des
téléphériques !
Bien que le cinéma aient déjà
érigé le téléphérique comme transport urbain du futur, il a encore du chemin à
faire pour s’imposer dans nos villes.
De nombreux acteurs s’intéressent
aujourd’hui à cette technologie de transport, mais le téléphérique fait face à
des obstacles : idées reçues, acceptation sociale, régulations… Beaucoup
relèguent le téléphérique aux pistes de ski, et doutent qu’il puisse être un
transport de masse. D’autres s’inquiètent de son intégration à la structure
urbaine. La population en particulier s’interroge sur l’esthétique du
téléphérique et sur le survol de leurs propriétés.
Pourtant le téléphérique est un
transport sûr, fiable et adaptable, en fonction du contexte et des
besoins. Les différents modèles
proposent des performances différentes en termes de capacité de transport, de
tenue au vent, de trajectoire... Le téléphérique peut être la solution pour
répondre aux problèmes d’accessibilité et de mobilité que rencontrent certaines
villes. Il permet une liaison de transport malgré les contraintes (rivière,
voies autoroutières…), et sans participer à congestionner davantage l’espace au
sol et les flux de circulation.
Aujourd’hui on est loin des
systèmes au confort rudimentaire. Le téléphérique urbain se veut moderne et
adapté à tous les usagers (PMR: personnes à mobilité réduite, cycliste). Par ailleurs, le design des
stations, des cabines et des pylônes peut aussi évoluer pour correspondre à
l’environnement.
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En France, il n’y a pas encore de
précédent, il faut donc travailler en premier lieu sur la régulation, pour
permettre d’intégrer correctement le téléphérique en milieu urbain. Il faut
également informer et impliquer la population dans les projets.
La fiction n’est parfois pas loin
de la réalité. Le téléphérique devient de plus en plus crédible comme moyen de
transport urbain. Ses qualités (faible coût, faible empreinte au sol, faible
impact sur l’environnement), le rendent attractif et cohérent avec les
ambitions d’une ville plus durable et connectée.
Voici des exemples de téléphériques urbains
à l’étude, en projet ou existant:
A l’étude : Lyon.
Le téléphérique permettrait de
connecter le parc Miribel Jonage au métro de Vaux-en-Velin. Ce parc n’est
actuellement pas accessible en transport en commun, à l’exception d’une navette
saisonnière. Une autre objectif serait l’amélioration du trafic routier sur la
rocade est, grâce à la création de parking relais.
En projet : Brest.
Le téléphérique s’inscrit dans un
projet de renouvellement urbain. Le téléphérique permettra d’établir une
liaison entre le centre-ville et un nouveau quartier en construction (l’éco-quartier
des Capucins regroupera habitat, activité économique et équipement culturel),
en franchissant un fleuve (la Penfeld).
Existant : Portland.
La création d’un téléphérique à
Portland s’est inscrit dans le projet d’extension de l’Oregon Health and
Sciences University. Les terrains disponibles pour l’extension se trouvant à
1,2 km en aval, le téléphérique a permis d’établir une liaison directe entre
les 2 parties du campus.
Existant : Caracas.
Il existe 2 lignes de
téléphérique qui connectent chacune des quartiers périphériques défavorisés au
réseau de métro. Le téléphérique a permis de désenclaver ces quartiers et
d’améliorer les conditions de mobilité des habitants.
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Écrit par : Charlotte B.
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