30 novembre 2013

SECRETS DE VILLE | LE TÉLÉPHÉRIQUE URBAIN: DE LA FICTION A LA RÉALITÉ

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Les transports aériens sont une composante récurrente des villes imaginaires et futuristes crées au cinéma. Ces villes sont souvent représentées comme denses et verticales, fondées sur la vitesse et la mobilité. On y retrouve des transports innovants, nombre de véhicules volants,  et parfois même des téléphériques !



Bien que le cinéma aient déjà érigé le téléphérique comme transport urbain du futur, il a encore du chemin à faire pour s’imposer dans nos villes.
De nombreux acteurs s’intéressent aujourd’hui à cette technologie de transport, mais le téléphérique fait face à des obstacles : idées reçues, acceptation sociale, régulations… Beaucoup relèguent le téléphérique aux pistes de ski, et doutent qu’il puisse être un transport de masse. D’autres s’inquiètent de son intégration à la structure urbaine. La population en particulier s’interroge sur l’esthétique du téléphérique et sur le survol de leurs propriétés.

Pourtant le téléphérique est un transport sûr, fiable et adaptable, en fonction du contexte et des besoins.  Les différents modèles proposent des performances différentes en termes de capacité de transport, de tenue au vent, de trajectoire... Le téléphérique peut être la solution pour répondre aux problèmes d’accessibilité et de mobilité que rencontrent certaines villes. Il permet une liaison de transport malgré les contraintes (rivière, voies autoroutières…), et sans participer à congestionner davantage l’espace au sol et les flux de circulation.
Aujourd’hui on est loin des systèmes au confort rudimentaire. Le téléphérique urbain se veut moderne et adapté à tous les usagers (PMR: personnes à mobilité réduite, cycliste). Par ailleurs, le design des stations, des cabines et des pylônes peut aussi évoluer pour correspondre à l’environnement. 

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En France, il n’y a pas encore de précédent, il faut donc travailler en premier lieu sur la régulation, pour permettre d’intégrer correctement le téléphérique en milieu urbain. Il faut également informer et impliquer la population dans les projets.
La fiction n’est parfois pas loin de la réalité. Le téléphérique devient de plus en plus crédible comme moyen de transport urbain. Ses qualités (faible coût, faible empreinte au sol, faible impact sur l’environnement), le rendent attractif et cohérent avec les ambitions d’une ville plus durable et connectée.

Voici des exemples de téléphériques urbains à l’étude, en projet ou existant:

A l’étude : Lyon.
Le téléphérique permettrait de connecter le parc Miribel Jonage au métro de Vaux-en-Velin. Ce parc n’est actuellement pas accessible en transport en commun, à l’exception d’une navette saisonnière. Une autre objectif serait l’amélioration du trafic routier sur la rocade est, grâce à la création de parking relais.

En projet : Brest.
Le téléphérique s’inscrit dans un projet de renouvellement urbain. Le téléphérique permettra d’établir une liaison entre le centre-ville et un nouveau quartier en construction (l’éco-quartier des Capucins regroupera habitat, activité économique et équipement culturel), en franchissant un fleuve (la Penfeld). 

Existant : Portland.
La création d’un téléphérique à Portland s’est inscrit dans le projet d’extension de l’Oregon Health and Sciences University. Les terrains disponibles pour l’extension se trouvant à 1,2 km en aval, le téléphérique a permis d’établir une liaison directe entre les 2 parties du campus.

Existant : Caracas.
Il existe 2 lignes de téléphérique qui connectent chacune des quartiers périphériques défavorisés au réseau de métro. Le téléphérique a permis de désenclaver ces quartiers et d’améliorer les conditions de mobilité des habitants. 

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 Écrit par : Charlotte B.

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