21 février 2011

MÉMOIRE VIVE | L’HÔTEL DE LA MARINE : L’UTILISATION DU PATRIMOINE DE LA NATION

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HISTORIQUE DU PATRIMOINE MONUMENTAL FRANÇAIS

La politique en faveur du patrimoine résulte de deux épisodes marquants de l’Histoire Française : la Révolution et la Séparation de l'église et de l’État.
1789, la Révolution Française éclate. La population antiroyaliste réagit sous la forme de pillage et de destruction des biens royaux ou symboliques d’un système royaliste (la bastille, châteaux, tombeaux de la Cathédrale de St Denis…). Face à cette réaction (normale en temps de révolution, actuellement l’Égypte : suite à sa révolution de son système politique, subie une période de pillage des fouilles archéologiques et des monuments : pyramide, temple…) un courant est créé par les intellectuels de la Révolution et déclare le patrimoine royal comme appartenant à tous comme bien national.
1905, L’Église se sépare de l’ État. Les édifices cultuels sont confiés à l’ État et aux collectivités locales. La séparation affirme la supériorité de l’ État dans ce domaine.
Dans les années 70, la décentralisation notamment culturelle (transfert de certains biens aux collectivités territoriales), marque la nouvelle étape de politique patrimoniale. Le souci de préservation a facilité la connaissance du patrimoine, mais l’ampleur de  la tâche n’aurait pu suffire sans la participation d’autres acteurs de l’ État.

Décembre 2010, une loi relative au Patrimoine Monumental Français est présentée et proposée par le Sénat. Elle dénonce le non encadrement d’un « processus de précaution permettant de garantir la cohérence de la politique patrimoniale nationale ». L’objectif est de « réactiver le principe pour transférer des monuments appartenant à l'État, identifier les monuments ayant une vocation culturelle, et enfin encadrer la procédure de transfert des monuments de l'État aux collectivités territoriales ».
Cette proposition de loi fait suite à la polémique de la vente de l’Hôtel de la Marine à Paris.



L'HÔTEL DES GARDES MEUBLES DIT LA MARINE


Louis XV lance le projet d’aménagement de l’espace libre entre le Jardin des Tuileries et les Champs-Élysée au XVIIIe siècle. Il est composé de la Place de la Concorde et l’Hôtel des Gardes Meubles dit de la Marine. Cet ensemble est conceptualisé par le premier architecte du roi : Ange-Jacques GABRIEL.
L’hôtel du Garde Meuble accueille les collections du royaume (les biens les plus précieux : tapisserie couronne du roi…) où elles sont entretenues et restaurées si nécessaire (actuellement on pourrait les confronter aux archives et sous sols des grands musées français par l’importance de leur bien). L’hôtel par les biens qu’il abrite mais surtout par la qualité de ses boiseries et de ses décors intérieurs.

17 février 2011

VIS[LE] VOYAGE | CAFE SUR LYON

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Lieu : Gare des Brotteaux (Lyon 69)
Style : Art-Nouveau
Période : Fin XIXe début du XXe siècle

L'art nouveau se caractérise par l'inventivité, la présence de rythmes, couleurs, ornementations, inspirés des arbres, des fleurs, des insectes, des animaux, et qui introduisent du sensible dans le décor quotidien.

L'explorateur : Laure B.

10 février 2011

HISTOIRE D'ARCHITECTURE | LA CITE-JARDIN D'HOWARD

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CONTEXTE
La naissance des cités-jardins s’est passée dans un contexte politique, économique et social particulier.  Au XIXème siècle, la société était en pleine mutation et bénéficiait des derniers progrès issus de l’essor industriel. Nous passons d’une époque où l’homme vivait de ses terres, à l’homme au cœur de la société, et acteur majeur du développement économique du pays : c’est le règne du libéralisme. L’être humain prend conscience de ses droits et libertés, l’individualisme grandit. Nous devenons de plus en plus urbain alors que la ville représente encore beaucoup le lieu des vices et des malêtres. La cité-jardin, ou "garden city" en anglais,  avait pour but de résoudre les maux de la société à travers un retour à la nature et la vie en communauté.
Le concept de la « cité-jardin » ne s’arrête pas à un simple mode de construction de la ville, mais c’est aussi un mode d’urbanisation à plus grande échelle, qui met réseau plusieurs villes. C'est Raymond Unwin qui mettra en application pour la première fois le concept à travers la réalisation de deux cités-jardins : Letchworth Garden et Welwyn.


7 février 2011

VIS[LE] VOYAGE | L'AUDITORIUM DE LYON

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Lieu : Quartier de la Part-Dieu à Lyon [France]
Année : 1975
Architecte : Henri POTTIER  (grand prix de Rome) et Charles DELFANTE (architecte en chef du quartier de la Part-Dieu.

Vue du ciel, on dirait une énorme coquille St Jacques. Son matériau de construction est le béton précontraint qui permit la création d’un immense espace sans poteaux. Dès l’inauguration, la salle (2150 places) fit l’unanimité pour son confort et pour le rapport idéal que sa forme de théâtre romain créait entre le plateau et le public.


L’explorateur : Laure B.

6 février 2011

POLITIQUE ET PRATIQUE | L'OFFICE PROFESSIONNEL DE QUALIFICATION DES URBANISTES : EN ROUTE POUR LA RECONNAISSANCE ?

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Le POS, un vieux sujet, mais l'image représente assez bien là, où l'urbaniste peut intervenir

Aujourd'hui, j'interviens à nouveau sur Vis[LE] pour vous parler de l'un de mes sujets récurrents : l'urbaniste VS l'architecte et l'ingénieur. Après mon premier article réalisé sur la question en mai dernier , je vous écris aujourd'hui pour vous parler d'une conférence de l'OPQU, qui s'est déroulé jeudi 3 février 2011 à l'Institut d'Urbanisme de Grenoble (IUG pour les intimes).
L'OPQU, c'est-à-dire, l'office professionnel de qualification des urbanistes, est l'une des premières étapes visiblement dans l'établissement et la reconnaissance d'un statut, d'une profession.

Histoire d'être un peu polémique : et oui, les urbanistes, on entend beaucoup parler! Mais vous expliquer exactement ce qu'il font... A partir de ce moment là, ça devient complexe. Je parle en connaissance de cause, moi-même je viens de finir ma formation en septembre, et lorsque les personnes me demandent ce que je fais exactement, je rigole un peu moins. L'urbaniste travaille avec les élus, il fait de l'aider à la décision. Il analyse et propose un diag sur territoire, il peut faire de la conception urbaine.  Il propose des projet sur de grands territoires. Il communique son projet... (J'avoue, je suis dans l'extrême caricature)
Il pose des problèmes, alors que l'architecte propose la ou les réponses à donner. La pluridisciplinarité atteint son seuil le plus élevé : on touche à l'économie, l'environnement, la sociologie, l'architecture, l'ingénierie, le droit... Bref, une belle marguerite. Mais n'empêche, cela reste compliquer tout ça à expliquer.

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