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10 mai 2014

SECRETS DES VILLES | RESTE-T-IL DES MAISONS EN VILLE ?

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Me voilà de retour à la maison après avoir vu l’exposition « des maisons à Villeurbanne ». Je dis « à la maison », en fait c’est un appartement, mais une maison ça fait plus « chez soi » vous ne trouvez pas ? 


Sweet home
“89 % des Français souhaitent être propriétaires de leur maison”. Avoir sa maison est tout un rêve et un symbole, car la maison représente un abri pour la famille. C’est aussi avoir son jardin, son garage, sa tranquillité. La ville n’est pas le lieu de la maison puisqu’elle représente 3% de l’habitat à Lyon et 7% à Villeurbanne (chiffre de l’exposition). Mais il reste des maisons qui résistent, plus ou moins bien, face à l’urbanisation et à la densification (voir article sur « la densification, un mot qui fait peur »).

Il en reste donc, des maisons, certaines préservées, d’autres « mangées » par la ville. Il est alors intéressant de découvrir le témoignage des habitants de ces maisons, ainsi que leurs histoires. Maisons ouvrières, maisons bourgeoises, manoirs et châteaux, se cachent par exemple dans Villeurbanne. L’exposition retrace le contexte de leur construction et de leur quartier, souvent bien différent aujourd’hui.
L’évolution majeure vient de l’industrialisation et de la fermeture des usines. Les maisons étaient alors directement liées aux usines, comme par exemple la Maison Valla (Devine [LE] # 9) :


3 avril 2013

VIS[LE] VOYAGE | LA CASA BIANCHI A LUGANO

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+  Lieu : Riva San Vitale, Tessin  [Suisse]
+ Maître d'oeuvre : Mario Botta
+ Maîtrise d'ouvrage : Famille Bianchi
+ Année de réalisation : 1971-1973
+  Prise de vue : Juin 2011 

16 janvier 2013

VIS[LE] VOYAGE | UN "TÉLÉPHÉRIQUE" À BOUTEILLES ?

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+ Lieu : Paris [ France - quartier Montmartre - rue Durantin ]
+ Date de prise de vue : Janvier 2013

Quelques rues derrière le Moulin Rouge, nous avons découvert ce drôle de dispositif. Ce "téléphérique à bouteilles" (à vrai dire, pas d'autres mots nous viennent à l'esprit pour décrire cette bête) relie deux espaces privés en plein espace public pour échanger des choses à l'aide d'un fil tendu, 2 poulies et un panier. 
Ça nous rappelle les vieux dispositif de corde à linge mais en tout cas ça donne de l'ambiance dans le voisinage.
Si certains savent vraiment à quoi ça sert, nous sommes intéressés de le savoir.

Les explorateurs : Charline S. et Hugo B.

19 octobre 2012

LES TROUVAILLES DU NET | # 37 - CANOPEA, L'HABITAT DE DEMAIN

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And the winner of the Solar Décathlon 2012 is … the Team Rhône-Alpes !!

La team Rhône-Alpes, composée d'étudiants et d'architectes diplômé des école de Grenoble et de Lyon





Solar Decathlon, what is it?
C'est une compétition de 10 épreuves (comme son nom l’indique) qui récompense la conception et la réalisation de prototype grandeur nature d’habitation durable. L’objectif est de concevoir des logements confortables et économes en énergie, tout en produisant le moins possible de déchets durant leur vie.
Cette année, la compétition avait lieu en Espagne, à Madrid, mais à l'origine le Solar Décathlon est une compétition universitaire internationale biannuelle organisée à l'initiative du Département de l'Energie des États-Unis. 

13 juillet 2012

HISTOIRE D'ARCHITECTURE | VIVRE SUR L'EAU

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Vivre au dessus de l’eau, grâce au pilotis.

Cette technique de construction de l’habitat est quasiment aussi vielle que la construction elle-même. Surtout utilisée par des pêcheurs, ces habitations étaient un moyen des plus pratiques pour vivre au plus près des sources de nourritures qu’étaient la mer ou les lacs.

Maison sur pilotis au bord du lac Inle

Ce type de constructions consiste à planter des pieux de bois dans le sol, très profondément (aujourd’hui on peut remplacer le bois par l’acier ou le béton), afin de donner une base solide tel qu’un plancher. La partie habitable est ensuite construite de manière traditionnelle. Cela peut être en bois, ou en maçonnerie, selon la culture. Cette technique a surtout été utilisée pour implanter des villages sur des berges peu profondes. On peut cependant noter une véritable ville construite de cette manière : Venise évidement.

Schéma de principe de la maison sur pilotis

La ville repose en effet sur ce système de pieux en bois d’une longueur de 4m qui s’enfoncent dans la couche d’assise de la ville. Ces pieux sont généralement fait de mélèze ou de jeunes chêne et permettent d'être utiliser en grand nombre (des milliers) pour supporter des bâtiments. Par exemple, la basilique Santa Maria della Salute est édifiée sur 1 156 672 pieux, le travail de fondation a duré deux ans.

Vue aérienne de Venise


Gagner du terrain avec le remblaiement

La deuxième solution pour construire sur l’eau est plus radicale, et est apparu plus tard dans l’histoire de la construction. C’est le système de remblaiement utilisé pour gagner du terrain sur les parties en eau. On retrouve cette technique à Istanbul, ou sur certaines parties du Bosphore qui ont été remblayées pour la construction de jardin puis de palais. Plus récemment, Monaco a gagné pas mal de m² en construisant sur la mer.

Dans un registre plus gigantesque, les Pays-Bas ont énormément étendu leur territoire en construisant des digues et en asséchant de grandes parties de la mer. Une partie conséquente de ce pays se retrouve en dessous du niveau des eaux. Mais voilà bien sa faiblesse! Avec la montée des eaux plus que plausibles dans les années à venir, tout ce pays devra répondre à des problèmes d’inondation. Certains architectes sont sensibles à ces questions et ont donné des réponses innovantes.

1 mars 2012

VIS[LE] VOYAGE | SPACEBOX : LOGEMENTS ETUDIANTS

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Lieu : Utrecht, Pays-Bas
Date : 2003-2004
Architecte : Mart de Jong designer chez l’agence « De Vijf »

Lors d’un voyage d’étude au Pays-Bas, nous nous sommes arrêtés à Utrecht, où j’ai pu découvrir ces immeubles d’un nouveau genre. Cette ville étant un campus majeur de la région, elle a besoin en permanence de plus de logements étudiants. Des architectes-designers ont répondus d’une manière innovante en proposant ces « Spacebox ».
C’est un module basé sur les dimensions d’un container (18 à 22m²) pour être facilement transportable. Chaque module comprend une cellule d’habitation de l’étudiant moyen : salon/chambre, plus une kitchenette et bien sûr une salle de bain. Les cellules sont construites en usines puis assemblées ensemble sur place.
C’est le concept de flexibilité qui prime. En effet, l’intérieur peut être destiné à plusieurs usages (habitation, bureau, …) et recevoir un design spécifique pour chaque commande. Ensuite la disposition des boites peu aussi varié (le nombre d’étage, leurs orientations).

L'explorateur : Marine C. (prise de vue du 2006)

14 février 2012

SECRETS DES VILLES | LES ETOILES DE GIVORS

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« UTOPIES RÉALISÉES » épisode 4


La cité des étoiles à Givors est un projet étonnant, avec des logements en forme d’étoiles ! Intriguant n’est-il pas ?

RENOVATION D’UN CENTRE VILLE


La ville de Givors se trouve à 22km au sud de Lyon, au confluent du Giers et du Rhône. De son histoire, il reste les ruines du château, perché sur la colline Saint Gérald. La ville actuelle s’est développée dans la plaine, mais l’ancien village était adossé à la colline.
Dans les années 60, ce vieux centre ville pittoresque est devenu insalubre et inadapté. Pour la municipalité ce « bidonville vertical en dur » pose problème, et elle envisage une opération de réhabilitation en 1965. Les tentatives de réhabilitations ne seront pas concluantes, il faudra passer la vitesse supérieure : la Rénovation. Autrement dit, la démolition. Pour cela, il faut racheter les bâtiments et les terrains, reloger la population et décider du futur projet.
De nombreux projets sont proposés, mais ils ne tiennent pas compte du site, très proche de la colline. La mairie refuser 26 projets.

3 janvier 2012

SECRETS DES VILLES | TONY GARNIER AUX ETATS-UNIS

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« UTOPIES RÉALISÉES »  épisode 3



Quel est le rapport entre Tony Garnier et les Etats-Unis?
C’est en fait le nom d’un quartier du 8ième arrondissement de Lyon. Le conseil municipal de la ville baptise un boulevard au nom des Etats-Unis, en 1917, pour symboliser leur entrée en tant qu’allié pendant la première guerre mondiale. Cet axe principal donnera alors son nom au quartier.
Et c’est dans ce quartier que se situe le projet qui va nous intéresser : « la cité Tony Garnier ».

UN ARCHITECTE UTOPIQUE

Tony Garnier est originaire d’une famille de canuts, ouvriers de la soie à Lyon. Il connaît les conditions difficiles des ouvriers et souhaite les améliorer concrètement en devenant architecte. Il va faire des études au lycée de la Martinière, puis aux Beaux-Arts et montera à Paris pour tenter de décrocher le prix de Rome. Il y parviendra  en 1899 et passera alors quatre années à la Villa Medicis. Il préférera y élaborer son projet, plutôt que d’étudier les monuments antiques. Il inventera une ville nouvelle de toute pièce, sa ville industrielle idéale.
A son retour en France, il présente son projet mais n’est pas compris. C’est finalement à Lyon qu’il trouvera un associé: le maire Edouard Herriot. Les deux hommes ont les mêmes préoccupations. Le maire confie de grands projet à Tony Garnier : les abattoirs et marché au bestiaux (aujourd’hui la halle Tony Garnier), l’hôpital de Grange-Blanche et le stade de Gerland. Tony Garnier espère enfin réaliser son rêve de cité industrielle quand on lui propose un projet dans le quartier des Etats-Unis…

30 décembre 2011

LES TROUVAILLES DU NET | #2 - LES LOGEMENTS SOCIAUX PAR BENOIT POELVOORDE

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Cette vidéo est culte et incontournable. Extrait du film "C'est arrivé près de chez vous", Benoit Poelvoorde se lance dans un descriptif original mais pertinent des logements sociaux construits dans les années 1950 à 1960. Pourtant, cela parait pour un faux documentaire, et même si ce film à 20 ans maintenant, nous ne sommes pas si éloignés de ça de la réalité actuelle.

Écrit par : Charline S.

5 décembre 2011

SECRETS DES VILLES | NOWA HUTA, LE SYMBOLE ABANDONNÉ DE L'INDUSTRIALISATION COMMUNISTE, MADE IN POLAND…

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Nowa Huta, vous connaissez ?



En français, cela signifie «nouvelle aciérie» et cela peut nous laisser songeur sur la finalité de cet endroit…
 
Il s'agit d'une ville nouvelle polonaise datant des années 1945. Complexe industriel et de logements dans la partie Ouest de Krakow, Nowa Huta se retrouve aujourd'hui être l'un des symboles marquants de la période de l’industrialisation socialiste polonaise.
Ce quartier ne me disait encore rien il y a 5 ans. Pourtant, j'avais déjà effectué 2 voyages dans cette ville. Il faut croire que j'avais loupé quelque chose ! Dans un reportage à la télé décrivant cet endroit, j'avais retenu une chose : c'est un ancien quartier communiste où vient s'installer de nombreux artistes. Cela m'a tout de suite fait penser au Tacheles à Berlin par exemple. C'est un endroit très surprenant dans un vieil immeuble à l'Est de la ville, qui est aujourd'hui une résidence pour artistes et un espace festif très connu dans la ville et en Europe. Nous retrouvons aussi ce type de réappropriation en France comme à la Belle de Mai à Marseille.
Lors de mon dernier périple à Krakow, je ne pouvais pas louper une expédition comme ça à Nowa Huta ! Curieuse, intéressée par l'histoire et la retranscription du pouvoir dans l'architecture et l'urbanisme, ça a été l'une de mes premières expériences dans un univers architectural très marqué par le communisme. Surprenant ! Captivant ! Cela m'a permis de me préparer à la découverte de Bucarest en Roumanie, une autre ville encore plus étrange et radicale…
 
A l'écart du cœur historique, nous pouvons accéder à Nowa Huta en tramway en 45 minutes environ depuis le centre-ville. De plus en plus de touristes viennent visiter ce quartier qui offre une autre image de la ville. Nous ne venons plus uniquement à Krakow pour visiter « cette ville aux 100 églises », ou faire escale pour aller découvrir Auschwitz-Birkenau quelques kilomètres plus loin…
Bref, ce quartier vaut le détour et permet de découvrir la face cachée de cette ville, et de replonger dans l'histoire du pays et de cette période qui a marqué les esprits de beaucoup de polonais.

15 novembre 2011

SECRETS DES VILLES | THE GRATTE-CIEL OF VILLEURBANNE

5 commentaires:
 « UTOPIES RÉALISÉES »  épisode 1 

 
UN PROJET VISIONNAIRE

Le quartier des Gratte-ciel est aujourd’hui le centre de Villeurbanne, ville voisine de Lyon. Le terme de « Gratte-ciel » parait exagéré, mais à l’époque de sa construction, le projet urbain était totalement novateur voire utopique. Petit retour dans les années 1920, pour comprendre l’origine de ce quartier.
 
A l’époque, Villeurbanne est une ville industrielle (textile notamment) qui attire beaucoup de travailleurs. La population est passée de 21 000 habitants en 1897, à 63 000 en 1924. Il devient nécessaire de construire de nouveaux logements. D’autre part, Villeurbanne se défend face à Lyon qui cherche à l’annexer. Elle doit se construire une identité propre à travers un projet d’envergure. Ce que sera le quartier des Gratte-Ciel, avec 1 450 logements sociaux, un Palais du travail et un hôtel de ville, soit un projet des plus ambitieux.

L’homme qui va porter ce projet se nome Lazare Goujon. Médecin de formation, il deviendra maire socialiste de Villeurbanne en 1924. Convaincu par les idées hygiénistes et l’éduction populaire, il va lutter contre le développement des taudis, insalubres et propagateurs de maladies. 

L’opportunité de terrains disponibles suite à des faillites d’usines va lui permettre de lancer un concours. Le jury, dont fait parti Tony Garnier, retiendra un architecte : Môrice Leroux. Alors inconnu, il présente un projet moderne, rationnel, sobre et monumental. Mais ce qui a retenu l’attention du jury est la création de la « Belle Avenue ».

Môrice Leroux, architecte autodidacte, sera l’auteur des logements et du Palais du Travail. L’Hôtel de Ville dont le beffroi culmine à 64 m, sera dessiné par Robert Giroud.

1 octobre 2011

EXPO ET AUTRES CURIOSITES | RENCONTRE ENTRE AUGUSTE PERRET ET MARCEL GASCOIN : L'APPARTEMENT TEMOIN DU HAVRE

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Voir le Havre de l'extérieur est une chose, découvrir l'intérieur de ses bâtiments en est une autre. On replonge dans l'ambiance des années 1950 et dans l'ambition d'Auguste Perret : inventer un confort moderne permettant aux habitants de vivre dans un endroit calme et ensoleillé, et ainsi leur offrant le droit à l'air et à l'espace. Comme nous pouvons le voir, la réflexion menée sur le Havre va beaucoup plus loin que la simple organisation spatiale du territoire.
Un appartement a été maintenu tel qu'il était à l'époque d'Auguste Perret afin de le présenter au public.  Il se trouve dans l'un des Immeubles sans affection individuel (I.S.A.I.), le premier projet réalisé au Havre par l'Atelier Auguste Perret.

UNE ORGANISATION SPATIALE ASTUCIEUSE

Lors de ma visite, le premier élément qui m'a interpellé (à peine mon pied posé) est un poteau en béton se trouvant au milieu de l'entrée. La structure de l'immeuble est apparente pas seulement en façade. L'immeuble est organisé autour d'une structure poteau/poutre, laissant ainsi le plan libre : c'est-à-dire que les appartements peuvent être très facilement modulables. Les cloisons entre les pièces ne sont pas porteurs et suivant l'évolution et les envies de la famille, certains espaces peuvent être agrandis ou redécoupés. De cette manière, la question de la flexibilité de l'espace est largement intégrée.

14 août 2011

POLITIQUE ET PRATIQUE | COOPERATIVE D'HABITANTS : UNE AUTRE FORME DE VIVRE EN VILLE

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En ce jour où la société est une société individualiste, en cette période de crise économique, des initiatives apparaissent un peu partout dans le monde un exemple : les coopératives d’habitants.

DÉFINITION
Une coopérative d'habitants, c'est le regroupement de personnes qui veulent gérer, améliorer, ensemble, les logements qu'ils occupent dans un même immeuble ou sur un même terrain. Les valeurs sont la propriété collective, la sortie du système spéculatif (le concepteur choisi pour l'habitant le bâtiment qui lui correspond en essayant d'imaginer et anticiper ses réactions), et la démocratie (même en temps que locataire participe à l'organisation et aux décisions prises par la copropriété). 

La coopérative propose ainsi l'accès à un logement stable, dans un bâtiment de qualité pour un prix raisonnable. Elle permet surtout d'accéder à un logement prenant en compte les besoins de chaque locataire, chacun participant à sa conception dans un vrai rôle actif. Certains espaces sont en communs pour favoriser la solidarité et la communication entre habitants (salle polyvalente, bibliothèque, jardin potager, etc.) mais aussi pour économiser de l'énergie sur un principe écologique et économique (buanderie, etc.).

25 avril 2011

SECRETS DES VILLES | LES ARCS, ARCHITECTURE ET MONTAGNE : UNE COHABITATION POSSIBLE

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Habitant dans une région montagneuse, il est intéressant de vous montrer enfin ce qui se passe par chez nous car nous pouvons trouver des architectures assez particulières, et notamment dans les stations de ski. Lieu de débat, car parfois, nous pouvons voir aussi des choses assez "monstrueuses"... Si je modère le discours : très discutable "paysagement parlant". (Je ne sais pas si ça se dit, mais l'idée est là...) 
Après une balade printanière aux Arcs et quelques photos plus tard, il était essentiel de vous parler de cette station qui m'a assez marqué par rapport à toutes celles que j'ai pu voir jusqu'à présent, quand nous entrons dans une lecture un peu plus poussée du lieu.

PETIT RAPPEL GÉOGRAPHIQUE
Les Arcs est une station de ski en Savoie, à côté de Bourg-Saint-Maurice.
Elle est composée de 4 parties. Chacune est nommée par leur altitude : Arc 1600, Arc 1800, Arc 1950, Arc 2000.


LES CONCEPTEURS
Initié par Robert Blanc (natif et guide touristique de la région) dans les années 1960, le projet a été continué par une équipe d'architectes et d'aménageurs : composée d'AAM (Atelier d'architecture en Montagne), et de Bernard Taillefer, assistés par Charlotte Perriand qui a notamment beaucoup réfléchis à la conception intérieur des logements, ainsi que Jean Prouvé autre grand nom de l'architecture de l'époque.


10 février 2011

HISTOIRE D'ARCHITECTURE | LA CITE-JARDIN D'HOWARD

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CONTEXTE
La naissance des cités-jardins s’est passée dans un contexte politique, économique et social particulier.  Au XIXème siècle, la société était en pleine mutation et bénéficiait des derniers progrès issus de l’essor industriel. Nous passons d’une époque où l’homme vivait de ses terres, à l’homme au cœur de la société, et acteur majeur du développement économique du pays : c’est le règne du libéralisme. L’être humain prend conscience de ses droits et libertés, l’individualisme grandit. Nous devenons de plus en plus urbain alors que la ville représente encore beaucoup le lieu des vices et des malêtres. La cité-jardin, ou "garden city" en anglais,  avait pour but de résoudre les maux de la société à travers un retour à la nature et la vie en communauté.
Le concept de la « cité-jardin » ne s’arrête pas à un simple mode de construction de la ville, mais c’est aussi un mode d’urbanisation à plus grande échelle, qui met réseau plusieurs villes. C'est Raymond Unwin qui mettra en application pour la première fois le concept à travers la réalisation de deux cités-jardins : Letchworth Garden et Welwyn.


6 mai 2010

HISTOIRE D'ARCHITECTURE | LA VILLENEUVE DE GRENOBLE (38)

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Aujourd’hui quartier très populaire, la Villeneuve est souvent dénigrée et oubliée par la population de Grenoble centre et des architectes. Et pourtant, je pense que ce projet est encore d’actualité dans la thématique du développement durable. Petit bout de ma vie : j’ai toujours voulu faire découvrir ce quartier, sa richesse, son histoire… En écrivant cet article, je veux vous donner l’envie de vous y promener et de regarder en l’air. Cassons l’image négative du quartier, et regardons comment est organisée cette cité utopique de la fin des années 60.
La Ville Neuve qui s’étend en partie sur Grenoble, en partie sur Echirolles, constitue, par son centre, le premier élément d’un nouvel aménagement de la ville. Ce centre, en liaison directe avec le reste de l’agglomération, regroupe tous les services pour les 200 000 habitants de la zone Sud.
Le projet se voulait révolutionnaire. On parle de super structure : grand principe de la forme et réflexion sur la fonctionnalité des différents espaces de vie. Dirigé par le Cabinet LOISEAU et TRIBE : AUA (cabinet parisien fermé en 1984), le projet est lancé par une équipe composée d’architectes, de sociologues, d’urbanistes, de paysagistes et d’enseignants. Il regroupe 5 grands principes de construction : l’habitat, les espaces verts, la circulation piétonne, les services et la mixité sociale.

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