Le nom de Charlotte Perriand me disait vaguement quelque chose. J'avais dû l'entendre pour la première fois au Musée de Grenoble, lorsque l'on m'avait présenté les fauteuils installés dans le musée. Je ne suis pas sûre... C'est en Avril 2011 que j'ai (re)découvert cette architecte lors d'une excursion aux Arcs. J'avais d'ailleurs écris un article pour cette occasion. La pensée du lieu m'avait beaucoup marqué par son avant-gardisme et c'est là que j'ai commencé à m'intéresser un peu plus à ses projets.
Par le plus simple des hasards, j'ai vu que le Petit Palais (à Paris) organisait une exposition sur son travail "Charlotte Perriand, de la photographie au design". Ni une ni deux, c'était pour moi l'occasion de mieux la découvrir. Ça n'a pas raté ! J'ai tout simplement adoré ! J'ai été subjuguée par la richesse du travail qu'elle a mené tout au long de sa carrière.
Le Petit Palais a proposé une entrée intéressante sur l'oeuvre de Charlotte Perriand. Il est mis en avant l'importance qu'elle a donné à la photographie dans son travail, à la fois comme source d'inspirations, mais aussi comme élément constructif de ses projet. Elle est précurseur en la matière : elle est la première à utiliser le photomontage comme partie intégrante du mobilier et de l'architecture d'intérieur. Il nous est aussi montré sa passion pour les objets qu'elle trouvait dans la nature, dont elle pouvait parfois s'inspirer et s'enrichir à travers des recherches sur l'Art Brut.
En tout, c'est 430 photographies et documents, mais aussi 70 meubles qui sont exposés donc une partie lui appartenait.
L'EXPO, MES IMPRESSIONS...
J'ai tout d'abord été intrigué. Je ne comprenais pas du tout l'exposition. On nous indiquait de descendre puis de remonter plus loin. Il y avait un fléchage. Bêtement, je cherchais la salle Charlotte Perriand. Où était l'exposition temporaire dans l'exposition permanente ? Bref, j'étais tous simplement perdu, je trouvais que c'était un échec cuisant...
Au début, je n'ai pas trouvé ça flagrant. Au loin, j'ai aperçu ses premières photographies accrochées sur un pan de mur, juste à côté d'objets datant de plusieurs siècles. Quel était donc le rapport ? De salles en salles, je découvrais une succession de choses, diamétralement opposées : les objets, les photographies, les écrits de Charlotte au côté de buffets de style gothique, de Monet ou encore des vases de style Art Nouveau. Après 1/2 heure d'acclimatation dans une scénographie que jusque là je n'avais jamais vu, j'ai été d'un coup émerveillée quand j'ai compris les liens, les confrontations qui avaient été mis en place. Mais, ça m'a sauté vraiment aux yeux quand je suis rentrée dans une salle exposant des oeuvres de la Renaissance en confrontation avec le mobilier de Charlotte Parriand. J'ai trouvé ça fort et très riche pour mieux comprendre son oeuvre, ses idées, ses choix.
L'ensemble des objets exposés m'a permis d'avoir une vraie base sur son travail, à la fois dans sa recherche des formes pour le mobilier (beaucoup de tables et de chaises/fauteuils), mais aussi dans les matériaux (bois et tube d'acier). Il y a des choses que nous avons déjà tous vu, sans forcément connaître qui était le créateur. Ce que je savais moins, mais que j'ai pu découvrir, c'est l'importance du travail qu'elle a pu mené avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret.
J'AI PU DECOUVRIR PAR EXEMPLE...
PETITS CONSEILS
Un grande partie de son oeuvre est visible gratuitement. Une grande salle lui est complètement dédiée et est cependant payante. Mais elle en vaut la peine. Si vous êtes étudiant en école d'art (même d'architecture) vous pouvez demander la gratuité.
Les photographies sont interdites, mais par contre, il y a un espace où l'on peut s'assoir sur certains des fauteuils !!!
Dépêchez-vous ! La fin de l'exposition sera le 18 septembre 2011 !
POUR EN SAVOIR PLUS SUR CHARLOTTE PERRIAND
- Wikipédia
- Centre Georges Pompidou (Paris)
Écrit par : Charline S.
Par le plus simple des hasards, j'ai vu que le Petit Palais (à Paris) organisait une exposition sur son travail "Charlotte Perriand, de la photographie au design". Ni une ni deux, c'était pour moi l'occasion de mieux la découvrir. Ça n'a pas raté ! J'ai tout simplement adoré ! J'ai été subjuguée par la richesse du travail qu'elle a mené tout au long de sa carrière.
Le Petit Palais a proposé une entrée intéressante sur l'oeuvre de Charlotte Perriand. Il est mis en avant l'importance qu'elle a donné à la photographie dans son travail, à la fois comme source d'inspirations, mais aussi comme élément constructif de ses projet. Elle est précurseur en la matière : elle est la première à utiliser le photomontage comme partie intégrante du mobilier et de l'architecture d'intérieur. Il nous est aussi montré sa passion pour les objets qu'elle trouvait dans la nature, dont elle pouvait parfois s'inspirer et s'enrichir à travers des recherches sur l'Art Brut.
En tout, c'est 430 photographies et documents, mais aussi 70 meubles qui sont exposés donc une partie lui appartenait.
L'EXPO, MES IMPRESSIONS...
J'ai tout d'abord été intrigué. Je ne comprenais pas du tout l'exposition. On nous indiquait de descendre puis de remonter plus loin. Il y avait un fléchage. Bêtement, je cherchais la salle Charlotte Perriand. Où était l'exposition temporaire dans l'exposition permanente ? Bref, j'étais tous simplement perdu, je trouvais que c'était un échec cuisant...
Au début, je n'ai pas trouvé ça flagrant. Au loin, j'ai aperçu ses premières photographies accrochées sur un pan de mur, juste à côté d'objets datant de plusieurs siècles. Quel était donc le rapport ? De salles en salles, je découvrais une succession de choses, diamétralement opposées : les objets, les photographies, les écrits de Charlotte au côté de buffets de style gothique, de Monet ou encore des vases de style Art Nouveau. Après 1/2 heure d'acclimatation dans une scénographie que jusque là je n'avais jamais vu, j'ai été d'un coup émerveillée quand j'ai compris les liens, les confrontations qui avaient été mis en place. Mais, ça m'a sauté vraiment aux yeux quand je suis rentrée dans une salle exposant des oeuvres de la Renaissance en confrontation avec le mobilier de Charlotte Parriand. J'ai trouvé ça fort et très riche pour mieux comprendre son oeuvre, ses idées, ses choix.
L'ensemble des objets exposés m'a permis d'avoir une vraie base sur son travail, à la fois dans sa recherche des formes pour le mobilier (beaucoup de tables et de chaises/fauteuils), mais aussi dans les matériaux (bois et tube d'acier). Il y a des choses que nous avons déjà tous vu, sans forcément connaître qui était le créateur. Ce que je savais moins, mais que j'ai pu découvrir, c'est l'importance du travail qu'elle a pu mené avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret.
J'AI PU DECOUVRIR PAR EXEMPLE...
La Chaise Ombre
Le Bureau en Forme
La table éventail
Les tables Pétales
Sa table extensible
Les chaises pivotantes
Les chaise longues en acier tubé et chromé
Le fauteuil grand confort
PETITS CONSEILS
Un grande partie de son oeuvre est visible gratuitement. Une grande salle lui est complètement dédiée et est cependant payante. Mais elle en vaut la peine. Si vous êtes étudiant en école d'art (même d'architecture) vous pouvez demander la gratuité.
Les photographies sont interdites, mais par contre, il y a un espace où l'on peut s'assoir sur certains des fauteuils !!!
Dépêchez-vous ! La fin de l'exposition sera le 18 septembre 2011 !
POUR EN SAVOIR PLUS SUR CHARLOTTE PERRIAND
- Wikipédia
- Centre Georges Pompidou (Paris)
Écrit par : Charline S.
J’adore la table pétale!
RépondreSupprimerOn peu les acheter? mon budget (40 euros)^^
Dommage qu'il faille monter à Paris!
Bonne visite à ceux qui y seront !
Marine C.
Tu peux acheter certains des meubles. Soit tu en déniches je sais pas où, soit parfois certains sont réédités par des fabricants de meubles... Qu'est-ce que j'aimerai être riche !
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