9 janvier 2013

SECRETS DES VILLES | JARDINS SUR LES TOITS

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« Les jardins sur les toits peuvent remplacer des paysages  naturels, avec tous les avantages d'un jardin sur la terre ferme."
Théodore Osmundson, Roof Gardens: History, Design, and Construction (1999)



Parmi les projets d’architecture récents, on voit pousser des arbres sur les balcons ou les toits des immeubles, et je me suis demandée si c’était seulement un beau photomontage ou une réalité. Les photos de Alex Maclean à New-York ont fini d’aiguiser ma curiosité, et j’ai fait quelques recherches. 


Dans un premier temps, je vous fais partager mes découvertes sur les jardins installés dans des lieux délaissés de la ville. Dans un second article, je parlerai d’agriculture urbaine.

  

Je me suis aperçue que l’idée du jardin suspendu est en fait très ancienne, elle se retrouve dans le jardin suspendu de Babylone, qui est une des 7 merveilles du monde.
Aujourd’hui aussi, les citadins sont en demande de verdure dans des villes denses qui repoussent les limites des territoires agricoles et naturels. La WHO (World Health Organisation) recommande 25m² d’espaces verts par habitant pour les développements de projets urbains. Pas assez de place en ville ? Alors pourquoi ne pas utiliser l’inutile, les lieux abandonnés, les friches, les toits, …

On connaît la toiture végétalisée, mais elle n’est pas forcément un lieu accessible, appropriable, ou utilisable. L’idée est de requalifier des espaces « perdus » en créent des passages, des parcours et des jardins qui dialoguent avec l’architecture et l’urbain. Ces lieux peuvent aussi créer du lien social, à travers des lieux de rencontre et d’échange comme des jardins potagers, pour partager et pour consommer autrement.


L’idée d’occuper les toits des immeubles est inspirée des Etats-Unis et commence à faire son apparition sur les toits parisiens, comme un oasis dans une ville de béton, avec plus d’une soixantaine de jardin. Le plus connu et le plus ancien (2009) se trouve sur le toit du gymnase des Vignolles dans le XXième arrondissement. C’est un jardin qui s’est installé sur  les 800m² de toiture plate, un jardin partagé et d’insertion. Ce jardin solidaire est un lieu d’accueil créer par l’association La Fayette Accueil, avec les architectes de paris Habitat. 
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Le jardin ne sert pas qu’à embellir. Si la démarche peut être sociale, elle est aussi écologique, puisque les jardins absorbent l’eau, la pollution et rejette de l’oxygène. La végétation limite le réchauffement global de température, elle est un support pour la biodiversité et peut contribuer à l’isolation de la toiture du bâtiment. 

Ici, un exemple toujours à Paris, d’une végétation qui s’infiltre pour créer des passages. Çela se trouve dans les douves du Palais de Tokyo. Le projet a été créé par l’atelier allemand le Balto, en collaboration avec Marc Vatinel.   
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A New York, le parc urbain High Line, géré par la ville, est un parc créer sur une portion de voix ferrée désaffectée. Inspirée de la promenade plantée à Paris, le parc dessiné par Diller Scofidio + Renfro traverse la vile sur 2,3 km.
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Et dans le genre projet fou, il y a le « Kaiser roof graden ». Cet immense jardin avec son étang se trouve sur le toit d’un parking, à Oakland en Californie. Inspiré du toit du Rockefeller Center, à New York (http://ddimaf.wordpress.com/2012/06/29/the-rockefeller-centers-rooftop-gardens/), il a été conçu pour embellir la vue depuis les hauts bureaux alentours. Le parc est public et accueille des concerts. Côté plantes, il y a 38 types de plantes variés et exotiques : érable du Japon, ananas, oliviers… 
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Le pavillon français de l'Exposition universelle de Shanghaï de Jacques Ferrier revisite le jardin à la française, qui coule et dégouline depuis le toit.
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Il existe encore beaucoup d’autres jardins de ce type à découvrir, mais pour conclure, j’ai choisi de vous présenter ce projet utopique : « Beirut Wonder Forest » (la Forêt Merveilleuse de Beyrouth)
C’est le projet du jeune architecte Wassim Melki qui installe la végétation sur tous les toits de Beyrouth. Il exploite les toits plats, caractéristiques architecturales de la ville et potentiel d’espaces libres dans une des villes les plus denses du monde. 
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Pour en savoir plus :  

Écrit par : Aurore B.

Sources :
http://gensol.arte.tv/jardins-toits/
http://www.aujardindewillemse.fr/un-jardin-sur-le-toit
http://www.paris.fr/loisirs/jardinage-vegetation/jardins-partages/un-jardin-partage-sur-le-toit/rub_9111_stand_94496_port_22123
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_de_toiture
http://www.dsrny.com
http://voyage.travel-vacation.org/page/high-line-park-el-ultimo-oasis-verde-de-los-neoyorquinos.html
http://www.marevueweb.com/architecture/parc-high-line-new-york/
http://www.radiolightfm.com/fr/society/beyrouth-ou-les-jardins-suspendus/
http://www.greenprophet.com/2011/11/beiruts-rooftop-revolution-interview/
http://www.metamag.fr/detail-bref-269-Beyrouth-L-ecologie-comme-a-Babylone.html
http://lebalto.wordpress.com/about/

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