12 mars 2011

SECRETS DES VILLES | LA CITE INTERNATIONALE DE LYON : Regard Critique


Ce projet se situe au Nord de l’agglomération, en bordure du Rhône, dans l’arc des fleuves évoqués dans le schéma directeur « Lyon 2010 ».
IDENTITÉ

Ce projet est devenu un symbole pour Lyon, aussi bien au niveau régional qu’international. La brique de terre cuite rouge utilisée pour le traitement de toutes les façades donne une unité à l’ensemble et est très caractéristique de ce projet. De plus les silhouettes terminées par une demi voûte, visibles depuis l’entrée Nord de Lyon sont facilement reconnaissables.

ESPACES PUBLICS

Le principe même du projet implique une forte manifestation du lieu public : la rue intérieure. Elle est partiellement couverte et les bâtiments se répartissent de chaque coté. Elle se termine à l’Est par une grande place devant un bâtiment public (l’amphithéâtre) et à l’ouest par un jardin à l’échelle du quartier. Ce projet permet aussi de désenclaver le parc d’agglomération « La Tête d’Or » et les berges du Rhône afin de continuer une promenade verte.

ACCESSIBILITÉ-PERMÉABILITÉ


L’accès à ce projet se fait essentiellement par la route. Deux bus font le lien avec le réseau de transport public de l’agglomération. Il me semble que c’est le plus gros point faible de ce projet. Malgré l’ambition international de ce quartier, il est plutôt mal desservi et il est éloigné des accès majeurs de la ville (Gares, Aéroport, …), ce qui a obligé la ville à créer une nouvelle ligne de trolleybus (C1). Du point de vue des modes doux, le projet est une bonne transition entre les berges et le parc.

MIXITÉ DES FONCTIONS

Ce projet essaye de mélanger équipements à vocations internationales (centre des congres, Hilton hôtel, …) et à l'échelle de la ville (cinéma, musée, casino, …). Cependant, et malgré l’incorporation de logements, ce projet  ne possède pas les qualités d’un quartier d’habitation. En effet la faiblesse des liens avec la ville et le manque de commerces et de services de proximité a entravé l’installation des Lyonnais dans ces bâtiments.

FLEXIBILITÉ
Le projet commencé en 1992, aura pu démontrer une capacité d’adaptation aux attentes nouvellement exprimées par le Scot. Par exemple, il s’intègre parfaitement dans la trame verte. Mais c’est aussi un des premiers projets à revaloriser les berges du Rhône. De plus la typologie de la rue permet une extension vers l’Ouest.


Écrit par : Marine C.

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